1. Appréciation générale concernant les mesures 
Nous saluons le fait que l’ensemble du personnel ait été consulté à ce sujet et puisse faire va-loir sa préférence sur le mode de contribution au refinancement de la Caisse. Il faut souligner que le plan, tel que proposé, péjore les conditions de travail du personnel de l’Etat. Or, cette nouvelle péjoration passe mal parmi le personnel qui y voit une mesure de plus à devoir avaler après les mesures d’économie décidées l’année dernière. Une certaine démotivation est en train de s’installer sachant que l’insécurité pour le futur pèse sur le moral des troupes. L’incertitude plane sur le secteur des soins avec la menace d’une sortie de la LPers, pour le secteur de l’enseignement avec l’introduction de nouvelles réorganisations. De plus, comment le Conseil d’Etat et le Grand Conseil vont-ils gérer l’accroissement de la population, qui, même en stoppant tout nouveau projet, va engendrer de nouveaux besoins qu’on le veuille ou non ? Les cadences et le rythme augmentent.
Dans une telle situation, le personnel se pose beaucoup de questions quant à l’avenir de ses conditions de travail et, pour revenir au sujet, aux possibilités de prendre une retraite anticipée.
Il faut comprendre que les partenaires sociaux qui représentent le personnel doivent se positionner sur deux plans :
• le maintien de la bonne santé de la Caisse, plus particulièrement la forme et le mode de contribution du personnel. Ils doivent également se prononcer sur la répartition des efforts de financement. La réponse de la FEDE va traiter ces deux aspects. Celle-ci s’engage, par ailleurs, pour le maintien de prestations correctes.
• éviter qu’une génération soit sacrifiée au profit des autres et s’assurer que l’Etat employeur maintienne ses engagements.
2. Le choix des variantes
Comme mentionné plus haut, nous saluons l’effort d’explication qui permet au personnel de comprendre les enjeux. Dans les documents, les variantes extrêmes proposent :