Communiqué de presse du 25 avril
Il est urgent de convoquer les Etats généraux de l’HFR et de mettre tout le monde – Conseil d’administration, Conseil d’Etat et personnel – autour de la même table. La rhétorique du Conseil d’administration est une moquerie intellectuelle. L’Hôpital réalise des pertes, dit-il, il faut donc couper dans la masse salariale.
La vérité est bien sûr tout autre : l’Hôpital est aujourd’hui géré de manière complètement aléatoire. Et, par pur paresse, matinée d’inconséquence, le Conseil d’administration préférerait couper les salaires plutôt que de procéder à une analyse du fonctionnement de l’institution. Une sortie de la LPers ne résoudra rien des difficultés actuelles : elle fragiliserait au contraire encore un peu plus l’institution.
La coupe des salaires sans engagements supplémentaires significatifs sera assurément contre-productive, car elle amènera à une fuite du personnel compétent et à des difficultés de recrutement supplémentaires. De plus, la réduction des coûts atteinte sera insuffisante et de proportion moindre que la part du déficit due aux dysfonctionnements organisationnels et structurels. L’HFR est d’ores et déjà moins bien doté en personnel soignant et médecins que la moyenne suisse. Une péjoration des conditions de travail compliquera l’amorce d’une spirale positive nécessaire à la pérennité de l’HFR.