La campagne No Billag et les licenciements prononcés à l’Agence télégraphique Suisse sont des exemples flagrants de la dictature des coûts qui gangrène les services publics.
Communique presse du 26 janvier 2018
No Billag est une arnaque et un réel danger, tant pour la démocratie, que pour les employés des services publics et pour la population ! En cas de succès de No Billag, l’information serait privatisée et on confierait le contrôle des médias à des intérêts privés qui n’auraient comme seul objectifs de faire de l’argent sans égard aucun pour la notion de service public qui s’applique aujourd’hui à l’information. Nous pouvons aussi être certains que ces médias privatisés se placeraient du côté des puissants.
Voulons-nous vraiment cette «Berlusconisation» de l’information? Imaginer que des médias privés vont relayer les revendications des défenseurs des services publics pour tous – alors que leurs propriétaires dénoncent constamment leurs prix trop élevés – c’est faire preuve d’une grande naïveté. Comment les citoyens pourront-ils se forger une opinion ? Ils n’auront plus aucune certitude sur la véracité des informations véhiculées par les médias. Le contrôle et le financement publics demeurent essentiels au fonctionnement de notre démocratie et au bon fonctionnement des services publics. Pour toutes ces raisons, la FEDE recommande de voter non à l’initiative NO Billag
ATS: des méthodes brutales qui illustrent la dictature des coûts